Ambra Zambernardi intervient à la MMSH

Ambra Zambernardi, titulaire de la chaire Région Sud/Iméra – Germaine Tillion : Demain, la Méditerranée pour 2024-2025, donne deux communications à la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme au mois de janvier.

Crédit photo : Eléa Ropiot – Aix Marseille Université

Séminaire EXPLOITER LE VIVANT

17 janvier 2025, 9h30 – 12h, Salle Paul-Albert Février, MMSH, Aix-en-Provence

L’exploitation du vivant par les sociétés humaines a conditionné la survie des espèces animales et végétales, ainsi que leur développement historique. Ces usages de la nature, d’abord motivés par des raisons alimentaires ou pour la captation de la force animale, ont aussi nourri des fins récréatives et scientifiques. La capture de l’animal sauvage a alors alimenté cirques, montreurs de rue, aquariums et paillasses des biologistes, aboutissant parfois à un effondrement des populations recherchées.

Alors que s’expriment au sein des sociétés occidentales des réticences croissantes face à la consommation des protéines non végétales, l’étude de l’exploitation du vivant renvoie enfin à celle de la mort de l’animal, et aux changements des gestes qui l’ont accompagnée depuis plusieurs siècles.

Ambra Zambernardi prendra la parole lors d’une intervention intitulée : « A tutti li tunni circàmu pirdònu ». Mise à mort et respect du vivant chez les pêcheurs de thons.

Art et sciences au service d’une pédagogie du vivant

27 janvier 2025, 9h – 17h, Salle Georges Duby, MMSH, Aix-en-Provence

Face aux périls qui pèsent sur la biodiversité mondiale, les politiques de recherche encouragent aujourd’hui l’essor des approches interdisciplinaires, seules à même d’apporter des analyses complexes aux multiples défis posés par le changement global. Le laboratoire TELEMMe soutient ainsi depuis plus d’une décennie le dialogue entre sciences humaines et sociales et sciences de la vie, sur des thématiques diverses (biodiversité marine, pollutions, représentations du vivant, pêches durables). Dans le cadre de ces orientations, l’utilisation de la dimension esthétique de la nature revêt deux objectifs principaux. Elle permet d’une part de sensibiliser un large public à la beauté et à la fragilité des écosystèmes marins et continentaux et aux moyens de les protéger. Elle rend également possible une meilleure compréhension des représentations du vivant, qui font aujourd’hui coexister dans nos perceptions figures de l’effroi, de l’indifférence ou de la sacralisation.

Ambra Zambernardi s’exprimera lors de cette journée du Rectorat sur la thématique : « Calar tonnara. La pêche aux thons entre arts et sciences ».