Le geste du photographe - "Entre Immobilité et frénésie au travail : ébauche d'une pensée en geste", Transitions sensibles, octobre 2025.

Le collectif Transitions Sensibles se façonne par le désir d’explorer ensemble et autrement, les sens au travail et le sens du travail. Convaicu.e.s que la crise de sensibilité qui anesthésie nos sociétés et particulièrement les mondes du travail, doit être pensée et transformée, nous appelons à inventer de nouvelles formes de production de connaissances en réhabilitant les savoirs sensibles et empiriques.
Penser le sensible, c’est penser depuis le corps sensible, le corps en gestes, le corps dansant… Ce corps aux sensorialités exacerbées capable d’éprouver les mutations sensibles qui se jouent dans nos sociétés troublées. Au fil des ateliers, le collectif se forme et se déploie, au gré des trajectoires sensibles que nous expérimentons. Premières ébauches d’une pensée en gestes.

Immobilité VS. Frénésie

La première exposition du Collectif Transitions Sensibles : Immobilité Vs. Frénésie.

Oscillations entre deux manières de faire, de réagir, d’être à ce monde troublé, ce monde en transitions. Tension entre deux extrêmes qui dévoile la mise à mal de nos rapports au temps. Immobilité nerveuse ou militante face à l’accélération, l’agilité, la réactivité, aux mises à jour exponentielles qui impriment nos corps.

Cette exposition retrace les expériences traversées au cours de quatre ateliers pour éprouver cette tension, les dispositifs mis en place et les graphies et les pensées qui en résultent. Chaque atelier s’est construit sur les sédiments du précédent, créant alors un continuum de pensée en gestes et renforçant le corps collectif .

Atelier #1 Gestes de l’immobile

vidéos de l’atelier 1 ici

Atelier proposé par Jeanne Robert autour du travail du modèle vivant. Par ses protocoles et sa mise en récit, il a fait émerger une tension sensible — entre immobilité et frénésie — qui a ensuite habité les autres ateliers.

Dans cet atelier nous avons vécu l’Immobilité comme contrainte, comme dynamique. Une immobilité vivante, adressée, dans sa relation avec le/les dessinateurs… dans son potentiel d’attentions. Nous avons éprouvé que le non-mouvement n’enlève pas le geste, il le fait advenir. L’immobile est geste en suspens, stabilisé mais habité, ni figé, ni lourd…Et pourtant plein ou épais d’une densité potentielle.

Atelier #2 Itinérances atmosphériques

videos de l’atelier 2 ici

Atelier #3 Ancrage et dispersion

video de l’atelier 3 ici

Atelier #4 En milieu marin

video de l’atelier 4 ici

Prologue # Gestes de pensée, pensée en gestes

video prologue ici