La série de conférences-performances « Visualising the invisible hand » fait partie d’un cycle de travail qui s’articule autour du conteneur en tant qu’image emblématique de la mondialisation, du pouvoir des objets dans la société capitaliste et de leur impact sur l’homme. Conçue par Romana Schmalisch et Robert Schlicht, artistes en résidence à l’Iméra en 2022, la série de performances est divisée en deux parties. Alors que la première présentation porte sur les métaphores utilisées pour décrire les relations sociales, la deuxième partie de la série de performances explore les interactions entre les marchandises et les personnes qui en sont les consommateurs.
Visualiser la main invisible
Lundi 19 février 2024 à 16h00
Performance-lecture
Par Romana Schmalisch et Robert Schlicht, chercheurs (artistes et cinéastes)
Cette performance-lecture souhaite examiner la tension entre la visibilité et l’invisibilité du conteneur, mais aussi, par extension, de la société en général. En effet, que révèle l’image d’un bureau, d’une usine, d’un entrepôt ou d’un conteneur sur les relations sociales en jeu ? Dans le cas du conteneur, ses tôles d’acier cachent les marchandises et, plus encore, les relations socio-économiques dans lesquelles il est impliqué ou qu’il permet.
La mondialisation n’aurait pas été possible, sans le conteneur, qui a révolutionné non seulement les processus de travail dans les ports et les flux du commerce international, mais aussi l’économie capitaliste dans son ensemble. Les terminaux à conteneurs semblent aujourd’hui guidés par une « main invisible », concrétisée par une intelligence artificielle qui guide les navires et planifie les chargements et déchargements, résolvant apparemment tous les problèmes par elle-même, et laissant les humains comme de simples spectateurs d’un flux toujours optimisé.
En partenariat avec le Laboratoire d’économie et de sociologie du travail (LEST), le projet ANR Le Grand Entrepôt, le Goethe-Institut Marseille, l’Iméra Institut d’études avancées (IEA) d’Aix-Marseille Université, le Mucem et Montévidéo. Avec le soutien de l’Akademie der Künste et du Sénat de Berlin – Département culture et cohésion sociale. Ce projet a été rendu possible grâce au soutien de Seayard et du Port de Marseille Fos.
Tarifs | Entrée libre sur inscription à mucemlab@mucem.org (dans la limite des places disponibles) |
Lieu | Mucem, fort Saint-Jean— MucemLab |
Horaires | Mercredi 19 février 2024 de 16h à 18h |